N’est-ce pas là la formule consacrée au début d’un repas de fête ? Elle peut sembler paradoxale, dès lors qu’un repas festif est plus difficilement digeste car trop riche, constitué de nombreux mélanges, et… bien arrosé. Ce qui ne manquera pas de se traduire par des lendemains de fête difficiles.
Il serait bien dommage que quelques heures de plaisir partagées avec famille et amis ne soient gâchées par un réveil nauséeux, des ballonnements intestinaux et plusieurs jours de troubles du transit ! La santé n’impliquerait-elle jamais aucun écart ? Comment gérer ce paradoxe ? La meilleure solution consiste à bien s’y préparer, à savoir gérer l’événement dans la joie et enfin à accompagner son corps vers le nécessaire retour à l’équilibre.
Avant le repas de fête :
La santé se pratique au quotidien et se construit au jour le jour. Il appartient à chacun de prendre soin de soi, de cultiver au mieux son terrain tel un jardinier de la vie.
La santé suppose d’avoir suffisamment d’énergie pour permettre à l’organisme d’assurer toutes ses fonctions. Une hygiène de vie satisfaisante permettra d’aborder le repas de fête dans les meilleures conditions de vitalité possible, en se donnant une marge de manœuvre suffisante par rapport à l’écart envisagé. Elle visera en particulier à éviter les surcharges, à maintenir un potentiel digestif au meilleur niveau et à s’assurer que les capacités de l’organisme ne soient pas dépassées. Courrez-vous un sprint après avoir fait un marathon ? Le système digestif étant le premier à être sollicité, il conviendra de l’avoir suffisamment ménagé avant le jour J. Aucun organe ne peut fonctionner à plein régime 24 heures sur 24. Le mettre au repos suppose donc d’avoir parfaitement digéré dans les jours qui précèdent et d’avoir pris le soin de le mettre au repos quelques heures avant. Préférez un repas très léger, constitué par exemple de légumes ou de fruits.
Limiter les excès :
Cela suppose de bien se connaître et tout particulièrement ses propres capacités digestives : jusqu’où peut-on aller pour que cela reste un plaisir et ne se transforme pas en un enfer digestif ? Pour mettre toutes les chances de votre côté, mettez en pratique quelques règles simples :
– Bien démarrer le repas en restant vigilant sur l’apéritif. Privilégier les mises en bouche à base de crudités (riches en vitalité et en enzymes digestives) de préférence aux habituelles chips, cacahuètes et gâteaux d’apéritif. Eviter de consommer de l’alcool dans un estomac vide où il fait le plus mal et affaiblit le potentiel digestif pour le reste du repas.
– Préférer le champagne pendant le repas et non en dessert afin de ne pas accélérer la vidange prématurée de l’estomac, le café aura un effet similaire ainsi que les alcools forts.
– Ne pas abuser de pain en cours du repas, qui alourdit considérablement la digestion.
– Préférer une crème dessert ou même une pâtisserie à une salade de fruits frais, cette dernière pouvant favoriser des fermentations stomacales.
– Si le repas est vraiment trop lourd et la digestion vous semble difficile, quelques gouttes d’alcool de menthe dans un peu d’eau font des miracles ! Ou encore croquer quelques graines de cumin, très efficace.
Mastiquer et prendre son temps
Cela permettra d’alléger le travail des organes digestifs et de favoriser une assimilation intestinale optimale et une nutrition parfaite des cellules : on n’aura pas mangé pour rien !
Concilier plaisir et satiété : l’impression de satiété parvient au cerveau au bout de 15 à 20 minutes environ. Il conviendra de manger en conscience en redécouvrant le plaisir de l’aliment : prendre le temps de déguster avec les yeux (ce qui favorise les sécrétions digestives) et dès la mise en bouche pour cultiver l’art de savourer et ingérer ainsi de plus petites quantités, tout en ayant rassasié l’organisme.
Dans le cadre d’un repas festif, on ne pourra que conseiller de bien mastiquer ses aliments, encore mieux que d’habitude, en prenant le temps de poser sa fourchette entre les bouchées et bien respirer.
Le lendemain
L’erreur serait de se culpabiliser et de prendre des mesures drastiques, en pensant compenser un excès par un autre. Sourire à la vie, s’accorder en conscience ce petit écart et décider de prendre soin de soi. Il conviendra dès lors de favoriser un retour à l’équilibre par la reprise d’une hygiène de vie un peu plus stricte pour faciliter la désintoxication de l’organisme et revenir à un niveau de vitalité optimale.
Le repas de fête a demandé beaucoup de travail à notre système digestif : plus on mange, moins on digère, et plus les digestions sont longues, plus les organes digestifs travaillent en continu et moins la recharge digestive peut se faire. On veillera donc tout particulièrement à alléger le plus possible les repas de la journée suivante :
– Ne pas hésiter à supprimer le petit déjeuner du lendemain, surtout si on n’a pas faim. Encore une fois, savoir écouter son corps : une absence d’appétit le matin indique que le système digestif travaille peut-être encore à la digestion de la veille et ne serait pas en mesure de gérer le nouveau flux d’aliments. Prendre à la place une infusion de menthe, de réglisse et de romarin.
– Alléger le déjeuner et le dîner en optant pour une monodiète de légumes mi-cuits et de jus de légumes frais. Une telle combinaison de légumes cuits et crus, sous une forme solide et liquide, apportera de nombreux avantages : elle évitera les digestions longues. Riche en enzymes, elle permettra d’économiser, voire de reconstituer les capacités du pancréas et du foie. Elle permettra de stimuler les intestins et d’assainir, cicatriser et modérer les inflammations de la muqueuse intestinale.
Seule l’activité physique permettra d’améliorer la circulation des liquides du corps et, de ce fait, de désintoxiquer l’organisme en profondeur. Elle permettra de stimuler également les intestins. Enfin, elle produira une augmentation des dépenses énergétiques qui brûleront les excédents de sucres et de graisses.
Le repas de fête est généralement synonyme d’une nuit écourtée et insuffisante en heures de sommeil pour se recharger. Il conviendra dès lors de se coucher plus tôt les jours qui suivent et de ne pas hésiter à pratiquer l’art de la sieste.
Nice blog, keep it going!
J’ adore à foison 😀 ton post . Il est plaisant de lire tes billets . A+
il est nécessaire de limité les les excès pour avoir une bonne santé
merci pour ce beau article