Les 10 bonnes raisons de faire du sport

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Le gouvernement nous dit de faire 30 minutes de marche rapide par jour, sur ce sujet, nous sommes d’accord (c’est pas comme pour les 3 produits laitiers !), effectivement l’exercice physique est très important. C’est un des grands secrets de santé.                Une activité physique régulière et une bonne hygiène de vie peuvent nous faire gagner quatorze années supplémentaires de vie en bonne santé ! Ce chiffre en dit long sur l’impact de l’exercice, qui s’impose donc comme la nouvelle exigence de santé. Les progrès de l’imagerie médicale apportent sans cesse de nouvelles preuves des bénéfices escomptés : moins d’infarctus, d’ostéoporose, d’arthrose ou de diabète.

 1 – Pour la santé

L’activité physique aiderait à se défendre contre certains cancers, et même à prévenir jusqu’à 50 % des rechutes. « L’exercice stimule directement le système immunitaire », assure le professeur de psychiatrie clinique David Servan-Schreiber.                              Une activité physique adaptée est primordiale pour conserver une bonne mobilité articulaire. C’est aussi la meilleure façon de se protéger contre l’ostéoporose : en tirant, en pressant sur les os et les ligaments, les muscles envoient au squelette le message qu’il faut continuer à fabriquer des fibres protéiques. Sur cette trame s’accrochent calcium et phosphore, qui donnent à l’os sa résistance. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas ces minéraux qui diminuent avec l’âge, mais la trame qui les supporte. Les sports d’appui comme la marche, le jogging ou le tennis permettent de faire passer ce « message de vie » au capital osseux. Entretenir ou fabriquer du muscle, gros consommateur de sucre, permet également de se protéger du diabète, explique le docteur Jean-Frédéric Brun, endocrinologue au CHU de Montpellier : « Le muscle utilise les triglycérides comme carburant. Une meilleure combustion de ces graisses qui circulent dans le sang améliore le taux de bon cholestérol et, par conséquent, le système cardio-vasculaire. » Là encore, les effets obtenus sont plus importants que ceux des médicaments. Lire la suite

Au revoir David….

Mon ami, quel beau combat !                                      Hommage à David Servan-Schreiber                               de Guy Corneau

L’anthropologue Carlos Castaneda raconte que, leur vie durant, les sorciers pratiquent une danse pour la mort. Ainsi, lorsque celle-ci se présente, ils lui disent d’attendre un moment, celui d’exécuter leur rituel et de s’offrir au lieu d’être pris. Pendant 19 ans, tu as pratiqué ta danse pour la mort. Et ta danse a été belle, courageuse, élégante, sans complaisance. Elle a été remplie d’enseignement pour nous tous et toutes qui t’avons suivi à travers tes écrits et tes conférences. Des leçons, j’en ai tirées d’autres plus personnelles en te côtoyant. Jusqu’à la fin j’ai pu constater ton humour et ton moral d’acier, même paralysé et alité, toi d’ordinaire si actif et sportif. Au fond, tu as pratiqué la fin de ta vie comme une sorte de sport extrême. Tu dois déployer tes ailes avec tant de plaisir et de délectation maintenant après cette année intolérable.

Je te salue David, je rends hommage à ta détermination et à ton courage. Ton amitié, ton affabilité, ta connaissance, ton engagement m’ont marqué profondément. Lors de l’une de nos premières rencontres, tu m’as dit que tu portais comme une révolution en toi, et je suis heureux que tu aies pu donner forme à cette révolution. Les soins de santé sont en train de changer en raison de ton oeuvre et de ta foi dans l’association des différents types de médecine.

Merci d’avoir traversé ma vie. J’aurais voulu que tu me concoctes de bons petits plats encore bien longtemps. Bravo à tes frères Édouard, Franklin, Émile, à ta mère, à ta nounou, à tes amis chers, à ta femme, à tes enfants, à tous ceux et celles dont tu as pu ressentir la chaleur amoureuse jusqu’à la fin.

Qu’il est difficile, mon ami, de se dire au revoir une dernière fois !

Allez, vogue dans la lumière maintenant après nous avoir tant éclairé.

Guy Corneau

« On peut se dire au revoir plusieurs fois », de David Servan-Schreiber, éd. Robert Laffont, 160 pages, 14 euros.

Le neuropsychiatre David Servan-Schreiber emporté par le cancer France 24

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